Ori and the blind forest Xbox one Aventure/Réfléxion Test by kokalight - 17 septembre 201520 septembre 20150 Cette création de Moon Studios, éditée par Microsoft studios, a vu le jour le 11 Mars 2015. C’est uniquement sur Xbox one et sur PC que vous aurez la chance d’arborer l’univers féerique de ce jeu, une version pour la xbox 360 est également prévue courant 2015. C’est un jeu qui ne cessera de vous surprendre de par ses multiples qualités que ce soit au niveau de son graphisme, de son scénario ou encore de son gameplay. Mais bon trêve de flatteries, l’heure est venue de tester. Introduction L’esthétique et les graphismes sont particulièrement soignés, les couleurs et les effets de lumières sont des plus spectaculaires, le scénario est émouvant à souhait, les musiques sont prenantes et vibrantes et le gameplay frôle l’excellence. Il faut compter entre 10 et 15 heures de jeu pour arriver à sa fin, un véritable plaisir au cours duquel on ne voit pas le temps passer. Ce jeu débute très fort avec un prologue scénaristique à faire pleurer les moins sensibles d’entre nous. On a vite la sensation de se trouver dans un des grands classiques des studios Ghibli (avis aux amateurs), une chose qui n’est pas pour déplaire. L’ambiance y est très agréable, zen et vive à la fois. Très vite charmé par l’histoire de ce petit être en difficulté il est difficile de ne pas lui venir en aide. C’est comme cela que l’on se retrouve en quelques minutes à parcourir le monde captivant dans lequel a grandit Ori, monde dont il va falloir parcourir les plus sombres recoins afin de les purifier du mal qui les ronge. Evolution Dès les premières minutes de jeu on constate la fluidité avec laquelle se manie Ori, les temps de latence lors des sauts sont inexistants, les contrôles sont simples voir même intuitifs, ce ne sont certainement pas ces derniers que l’on blâme en cas d’échecs ( c’est pas grave il reste la manette, la console, le reflet de la télé, la poussière dans l’œil, on trouve toujours un coupable…) Ce jeu combine avec habileté un fond de plateforme, une pincée d’aventure et un brin d’éléments de rpg. En effet tout au long de son parcours Ori doit faire face à diverses situations et braver les dangers divers de ce monde hostile. Il a pour mission d’atteindre des points bien précis sur la carte qui ne cesse de s’étendre. On découvre ainsi plusieurs zones toutes plus sublimes visuellement les unes que les autres et accompagnées de musiques (que l’on doit à Gareth Coker) toutes aussi transcendantes qu’agréables à écouter. Mais ce ne sera pas un voyage de tout repos et on aura mieux à faire que regarder le paysage (même si celui-ci est tout simplement magnifique !) car Ori devra affronter les ennemis qui ont élus domicile dans ces régions en déperdition. On pourra parfois ruser et se servir des capacités de ces derniers pour évoluer dans un niveau (le rhinocéros est propice à la destruction de murs). Ori à l’occasion d’évoluer progressivement à l’aide des anciens de la fôret que l’on rencontre et qui lui transmettent leurs pouvoirs respectifs. On pourra ainsi obtenir entre autres, le double saut ou la capacité de grimper aux murs (aptitudes qui permettront d’explorer la carte dans son intégralité). C’est enfin grâce aux points de compétences que l’on récolte de diverses manières tout au long du jeu que certaines des capacités d’Ori peuvent être améliorées. Il faut alors faire des choix minutieux entre trois jauges bien distinctes: « combat », qui donnent plus d’avantages à Ori face à ses ennemis ; « efficacité », » qui facilite la récolte de points de compétence ou encore donne plus d’infos sur la carte et enfin « utilitaire » qui permet à Ori de faire des « économies » diminuant par exemple le coût d’un lien d’âme (sauvegarde). Car oui, les sauvegardes (ou liens d’âme) dans Ori and the blind forest ont un coût! Elles ont l’avantage de pouvoir être faite à 99% au moment et à l’endroit que l’on souhaite. En effet la jauge d’énergie nécessaire à leur création se remplie et augmente progressivement tout au long du jeu. Mais on ne peut par pour autant en abuser, lorsque la jauge est vide il n’est plus possible de sauvegarder jusqu’à la prochaine récolte de points d’énergie. L’avantage est donc évident, faire des sauvegardes quand on le souhaite est très pratique. Le seul détail c’est que l’on avance tellement bien dans ce jeu, qui est si agréable, qu’on en oublie totalement de créer un lien d’âme… arrive alors le moment on l’on meurt bêtement et ou l’on recommence très, très, très, très loin……… C’est toutefois un inconvénient de très courte durée : on prend vite le pli! Allez, essaye encore une fois ! C’est là la face cachée d’Ori, un monde ou parfois la montre joue contre nous et ou il faut mourir encore et encore afin de connaître le niveau sur le bout des doigts pour pouvoir enfin vaincre. Des phases de jeu bien plus compliquées et difficiles certes mais sans tomber dans l’excès, elles demandent plus de concentration malgré la précipitation le jeu reste très clair et très compréhensible, l’évolution constante tout au long du niveau fait qu’on ne veut pas abandonner et offre une satisfaction immense d’y arriver ! Classement mondial Si l’on veut explorer Ori dans son intégralité il faudra penser à le faire avant la fin du jeu car une fois celui-ci terminé il n’est plus possible de reprendre sa sauvegarde. En effet celle-ci est verrouillée définitivement ainsi les endroits que l’on a ignoré emporteront leurs secrets avec eux, les compétences d’Ori ne pourront plus être augmentées et les succès ne pourront plus être débloqués. On peut alors accéder au classement mondial du jeu. Classement qui donne donc les informations concernant le temps de jeu global, le pourcentage d’exploration du jeu ainsi que le nombre de fois ou Ori a perdu la vie tout au long de son périple. Conclusion Ori and the blind forest est un jeu très divertissant, très prenant, on se laisse vite embarquer dans son ambiance enchanteresse et mystique à la fois. C’est un jeu au cours duquel on ne voit pas le temps passer, magnifiquement orchestré et très bien rythmé. Il est difficile de trouver des points négatifs à ce jeu, c’est une énorme réussite on arrive même à en regretter le fait qu’il ne soit sorti qu’en dématérialisé. Graphisme Musique Gameplay Scénario Rapport qualité prix Note de coeur 4.8 Partager :Cliquez pour partager sur Twitter(ouvre dans une nouvelle fenêtre)Cliquez pour partager sur Facebook(ouvre dans une nouvelle fenêtre) Articles similaires