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nino kuni : la vengeance de la sorciere celeste

 

Commençons ce test review par une précision. Nino kuni : la vengeance de la sorcière céleste est sortie le 1er février 2013. Ce jour de test de l’année 2017 on peut se dire une chose : le jeu est toujours agréable à la rétine.
Nino kuni est un partenariat bien spécifique entre le studio level 5 ( yokai watch, professeur Layton et bien d’autres titres bien connus ) et le très connu studio Ghibli, studio d’animation du très célèbre Ayao Miyazaki. On reconnait tout de suite la patte de ce dernier et la magie qui s’en dégage. Les membres de l’équipe de Level 5 étant en plus de bons compteurs d’histoires, l’alliage de ces deux studio fait de Nino kuni un rpg très accrocheur.

L’histoire

Oliver est un jeune garçon qui vit à Motorville. Il vit paisiblement, seul avec sa mère. Son meilleur ami Philippe est fan de mécanique et ils se voient régulièrement pour fabriquer une voiture de course. Un soir, bravant le couvre feu logique du à son jeune âge, Olivier rejoint Philippe en pleine nuit pour tester le bolide récemment terminé. Oliver sera le pilote test. Lancés à pleine vitesse, Olivier et son bolide se retrouvent basculés vers un autre monde (apparemment la traduction ni no kuni veut dire « autre monde »), là où une méchante sorcière masquée utilise une magie pour trafiquer la voiture (et ce n’est pas très gentil d’où le qualificatif de « méchante ») Le résultat? Un accident précipitant la machine et son pilote directement dans la rivière qui longe la piste de test. Le vacarme provoqué par cet événement à attiré les habitants du coin et la mère d’Oliver qui se précipite pour le sauver. Tout semble bien se terminer quand celle-ci s’écroule soudainement en serrant sa poitrine. Une crise cardiaque vient de l’emporter. Oliver va vivre reclus quelques temps, le cœur brisé, triste et ne sachant pas comment surmonter le décès de sa mère (Retenez cette notion de cœur brisé. elle vous accompagnera dans l’aventure). Un jour, soudainement, sa peluche prénommé Lumi prend vie. C’est à ce moment que l’histoire commence réellement pour Oliver.

(Le jeu est accompagné de séquence en animation dessiné)

Lumi lui raconte alors qu’il vient d’un autre monde et qu’il à été transformé ainsi par un méchant sorcier qui menace son monde. Il demande donc au jeune garçon de le rejoindre dans son univers. Mais avant cela il devra trouver l’almanach du magicien qui est caché dans sa maison. Grâce à celui-ci Oliver sera en capacité de lancer le sort nécessaire à son voyage dans l’autre monde.

 

Le jeu

Vous voila fraîchement arrivé dans le nouveau monde. Avant d’atteindre la nouvelle cité, Lumi va vous apprendre à vous défendre. Pour cela votre « cœur » peut invoquer des créatures, appelés familiers. Autant le dire tout de suite vous ne vous battrez qu’a l’aide de ceux-ci. Soyons clair, nino kuni reprend vulgairement un système à la Pokémon. Vous pouvez posséder sur vous 3 familiers que vous commanderez pour attaquer. Une fois le tutoriel de combat terminé, rendez-vous à la première ville du jeu nommé Carabas. Une ville possédant une ambiance fortement féline. Dans nino kuni les animaux et les humains vivent en harmonie, les animaux anthropomorphes côtoient les humains et vice versa. Comme tout bon rpg vous avez accès ici à différents magasins d’armes et armures, objets, hôtel et guilde de quête. Nino kuni se repose sur des bases rpg plutôt traditionnelles.

Le gameplay

Vous commencez le jeu avec un seul personnage : Oliver. Plus tard d’autres personnages vous rejoindront. Eux aussi capables d’invoquer et contrôler les familiers. Coté système de combat, comme un rpg basique, tous vos personnages ont en leur possession les armes, équipements, magie ou aptitude(s) pour les aider tout au long de l’aventure. Vos personnages principaux sont très loin d’être les plus efficaces au combat. Vos familiers eux sont bien plus puissants. Ils sont classés par élément (soleil, étoile, lune, planète) auxquels des sous éléments basiques viennent s’ajouter (eau, terre, feu, ombre, lumière). Ces familiers ont un temps d’action limité. Vous les envoyez au combat des que vous le souhaitez. Comme pour vos personnages, vous avez directement accès aux aptitudes leur correspondant. Arrivé à la fin du temps imparti, si vous ne changez pas de familier ou ne revenez pas à votre personnage principal, alors votre familier reste sur le terrain mais sa force ou son endurance par exemple sont quasi nuls.

Vous pourrez, selon la classe, défendre et attaquer. Sachez que les monstres ou boss, selon comment vous aborderez le combat, lâcheront de temps à autres des orbes. Bleu pour recharger votre magie, vert pour recharger votre vie et jaune brillant pour remonter toute votre jauge de vie et d’endurance et ainsi vous permettre de débloquer un coup spécial. L’invocateur en bénéficie aussi. Tous les personnages du jeu possèdent un coup spécial activé par la sphère « jaune ».

 

Vos familiers peuvent apprendre 3 évolutions très « pokemoniesque ». Votre première évolution est basique. Pour votre deuxième évolution, vous aurez besoin d’une Perlette de l’élément correspondant à sa classe et représentée par un petit icone en bas à gauche dans les menus personnages. La dernière évolution se débloque avec une perle de leur classe. A ce moment la, 2 super-évolutions se proposent à vous. Vous n’avez plus qu’à choisir celle-que vous souhaitez. À chaque évolution votre familier redescend au lvl 1 de sa nouvelle évolution, ce qui peu vite devenir contraignant. Même avec des ennemis assez fort, il vous faudra pas mal de temps pour ramener votre familier à son niveau précédent. Chaque familier, comme vos personnages, possède 3 emplacements. Un emplacement d’arme et un emplacement soit de bouclier (pour les classes correspondantes) ou d’artefact, eux aussi correspondant aux différentes classes.

 

Sachez que les équipements coûtent très cher mais qu’il vous sera possible d’en trouver dans des coffres, sur des monstres ou d’en fabriquer plus tard dans l’aventure.

Le jeu est assez inégal en soit, il a un coté relativement facile mais parfois très punitif. L’IA de vos alliés n’est pas des plus précise et parfois certains combats deviendront difficiles juste parce que vos camarades prendront des décisions farfelues.

Dernier point important, les quêtes dite « Fedex » ou simplement les quêtes. Pour rappel, une quête Fedex est une quête avec un objectif non déterminant pour l’histoire ou sans profondeur comme par exemple sauver le chat coincé sur le toit. Vous avez donc dans chaque ville un lieu pour récupérer ces quêtes qui s’étofferont au fil de l’aventure. Il existe deux catégories : les quêtes de chasse et celles de services. Quand vous enclenchez les quêtes de chasse, vous avez un léger descriptif du lieu et un petit historique pour vous mettre dans l’ambiance. Les monstres à éliminer sont représentés sur votre carte du monde par un point bleu clignotant. Il vous suffit de vous y rendre et accepter d’affronter le monstre. Un bon moyen de récupérer des items, de l’xp et surtout des badges.

Les quêtes de service se diviseront en quelques catégories. Par exemple, des quêtes de personnages ayant le cœur brisé dont vous devrez récupérer tout au long de l’aventure des fragments de cœur que d’autres personnages possèdent en grande quantité et qu’ils vous donnerons avec grand plaisir. En gros c’est une ablation sentimentale. Vous pourrez redonner ce fragment au personnage souffrant de cette carence et votre quête sera achevée. Ce sont les quêtes les plus simples et rapide. Autre exemple, certains personnages vous demanderons de remplir des petites missions.

Là où nino kuni à prit la bonne décision, c’est que toutes ces quêtes vous rapportent des points. En effet, au même titre que votre kebab du coin vous fait une réduc au bout de 10 tampons, vous remportez un point que vous pouvez dépenser au comptoir de guilde et ainsi récupérer des aptitudes passives bien pratiques comme doubler votre xp ou encore récupérer votre vie en marchant ce qui rend ces quêtes, de base assez simplistes, finalement réellement intéressantes.

Le reste de votre progression se fera de façon assez linéaire. En gros, morceau d’histoire, nouveau village, boss etc etc…

L’univers

L’univers, ainsi que ses musiques, sont une grosse partie attachante de ce jeu. Premièrement l’univers est totalement miyazakien. Ayao Miyazaki est un mangaka très connu au japon, créateur de films d’animation comme le voyage de chiiro, totoro, porco rosso, princess mononoke, laputa ou encore Nausicaa pour ne citer que les plus réputés qui sont déjà nombreux. Il possède un studio d’animation qui s’est occupé de toute la partie design sur ce jeu, appuyé par l’équipe de level 5 dont nous avons déjà cité quelques titres en intro. Cela crée un univers avec de bonnes doses de magie et de beauté. Le cell shading employé dans le jeu rajoute à la magie et plusieurs années après sa sortie, le jeu reste magnifique. Le jeu vous offre le luxe de laisser les voix japonaises mais attention, la traduction sous titrée française ne respecte pas les noms originaux et parfois certains noms prononcés en japonais ne sont pas du tout les mêmes que ceux traduits (bien sure c’est un détail).

Les musiques sont quand à elles parfaites pour tout fan de Miyazaki vu que c’est hisaishi aux compositions. Hisaishi Joe est le compositeur fétiche de Miyazaki dont il à fait la plupart des musiques du studio Ghibli, ce qui fait que beaucoup de thèmes sont très accrocheurs et en plus orchestralement très classe.

 

  Conclusion

De prime abord, le jeu pourrait paraître enfantin. Mais il n’en est rien. La difficulté augmente réellement au fil du jeu et surtout vers la fin. Vous risquez de crier et de souffrir si vous ne vous êtes pas préparé à l’avance. Un petit conseil : un lvl de minimum 70 pour tout les personnages sera surement requis pour affronter le challenge et ainsi terminer ce jeu. Le seul moyen de réellement grimper vite en xp c’est de trouver des monstres appelés « tokododo » (image ci dessous)

Dans certains lieux, ces monstres donnent jusqu’à 25000 d’xp à eux seuls. Un moyen extrêmement rapide d’augmenter son niveau. Pour bien tenir à la fin du jeu les quêtes secondaires prennent aussi toute leur importance. N’hésitez pas à toute les faire. Au final nino kuni est un très bon j-rpg « classique », qui souffre par contre d’une IA perfectible qui ne répondra pas du tout au doigt et à l’œil et aura tendance à vous faire crier. Nino kuni 2 est prévu pour le début de l’année prochaine. Espérons que les défauts du 1 soient corrigés ce qui, à la première vu des images le gameplay, à l’air d’être le cas. Je vous laisse une bande annonce du deuxième épisode à la suite de ce test en guise de mise en bouche.

 

 

 

(Article corrigé par : Crosalys)

 

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  • Graphisme
  • Musique
  • Gameplay
  • Scénario
  • Rapport qualité/prix
  • Note de coeur
3.5

Résumé

Nino kuni n’en reste pas moin un excellent rpg qui vous tiendras pas mal d’heure.sont gameplay parfois perfectible et son ia bete comme ses pied parfois vous feras peut etre crié quelques fois. malgres sont coté enfantin , on se laisse facilement bercer par les univers du type miyazakien. sachez que pour finir le jeux, un level 65/70 est recommandé sinon vous avez de grande chance soit de peiner soit de devoir passer par le mode facile dans les options.

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